Liam PITCHFORD (n°22 mondial) a rejoint la marque VICTAS il y a un peu plus de 6 mois (juin 2019). Très satisfait de son nouveau partenaire, le champion anglais dresse un premier bilan sur cette nouvelle direction dans sa carrière.
Liam PITCHFORD : “Koki Niwa et Jang Woojin m’ont parlé de la très grande qualité des produits VICTAS”
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre la marque VICTAS et quelles sont vos impressions ?
Je suis très heureux d’avoir rejoint VICTAS, c’est un changement très positif et j’espère pouvoir franchir un nouveau dans ma carrière. Lors de mon premier rendez-vous avec VICTAS, on a beaucoup parlé de la marque, de ses objectifs et de leur vision à mon sujet, et le discours m’a beaucoup plu. C’est pourquoi j’ai décidé de changer d’équipementier et de rejoindre VICTAS.
Est-ce que cela a été une décision difficile à prendre ?
Oui, cela faisait 10 ans que je travaillais avec Butterfly et ce n’est jamais facile de changer. Mais j’ai toujours essayé de faire ce que j’estime être le mieux et le meilleur pour moi et j’ai estimé que c’était le meilleur choix, et je suis très heureux de ma décision, j’ai signé pour 5 ans et demi chez VICTAS.
Pouvez-vous nous parler de votre nouveau matériel, bois et revêtements ?
Auparavant, j’avais déjà discuté du matériel VICTAS avec d’autres joueurs comme Koki Niwa (n°11 mondial) et Jang Woojin (n°14 mondial) que je connais depuis longtemps, et ils m’ont parlé de la très grande qualité des produits VICTAS. Actuellement, je joue avec les revêtements V> 15 Extra en coup droit et en revers, les deux en épaisseur Max, sur un bois ZX-GEAR-OUT en concave. C’est parfaitement adapté à mon style de jeu. En général il faut du temps pour s’habituer à un nouveau matériel, mais là, l’adaptation a été très facile et rapide.
Liam PITCHFORD : “Je suis très heureux de la façon dont les choses se passent”
Comment choisissez-vous votre matériel ?
Je n’ai jamais été trop focalisé sur les différents bois et revêtements. Si je me sens bien avec la raquette, alors je peux jouer avec. Je connais beaucoup de joueurs qui souhaitent un poids spécifique ou certains types de bois ; pour ma part, je ne veux pas rentrer dans ces pièges-là : trop lourd ou trop léger. Si j’aime les sensations et que joue bien avec, alors je valide.
Que vous apporte votre nouveau matériel ?
Il correspond mieux à mon style de jeu. J’ai testé de nombreux revêtements et j’ai trouvé celui qui convient parfaitement à mon jeu. Je suis très heureux de la façon dont les choses se passent et je pense que cela va me faire encore progresser. »
Quels sont vos objectifs ?
Le premier objectif est de me qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo. Après, je ne veux pas dire que je veux y remporter une médaille, car c’est le tournoi le plus difficile à gagner. Je veux juste y aller, bien me préparer et après en jouant bien, je pense pouvoir battre n’importe qui.
Vous préférez être Champion Olympique, n°1 mondial ou battre Xu Xin ?
Assurément être champion olympique, c’est mon rêve le plus grand. Je pense que tout athlète rêve d’être un champion olympique. Si vous y arrivez, personne ne pourra jamais vous enlever ça.
Liam PITCHFORD : “J’ai certaines habitudes avant mes matches”
Quels sont les joueurs chinois, japonais et européens que vous voulez battre ?
Je veux battre tout le monde, je n’aime pas perdre. Au Japon, mes principaux adversaires sont Harimoto, Mizutani et Koki (Niwa). Je les ai déjà battus tous les 3 auparavant, mais dans les grands rendez-vous, ils sont toujours constants et atteignent régulièrement la finale ou les demi-finales ; je souhaite aussi être plus régulier dans mes performances.
En Europe, il y a beaucoup de joueurs de ma génération assez forts, comme Patrick Franziska ou Simon Gauzy. On se côtoie depuis l’âge de 15 ans, il y a une petite rivalité entre nous. Les chinois, c’est difficile, tout le monde veut les battre, mais peu y arrivent. Pour moi, le joueur chinois le plus difficile à jouer est Xu Xin ; j’aimerais le battre. Les autres, je les ai joués moins souvent.
As-tu une préparation mentale spécifique ?
J’ai travaillé avec un coach mental pendant longtemps. J’ai certaines habitudes avant mes matches, je pense qu’il est important aussi de faire également ces routines à l’entraînement, pour que cela soit ensuite naturel en match. Sinon, j’essaye de rester totalement concentrer sur le jeu, quand j’étais plus jeune j’avais tendance à perdre assez facilement ma concentration. Je me concentre là-dessus pour rester dans ma bulle. Avant un match, je mets mes écouteurs et j’écoute une chanson, je me mets à l’écart de tout le monde. Pendant mon échauffement, je fais en sorte d’être souriant et heureux afin d’avoir un bon feeling et de le conserver jusqu’au match.
Avez-vous des conseils ou des exercices à donner pour devenir un champion ?
Il faut beaucoup de pratique et de d’investissement pour atteindre le plus haut niveau. Sur le plan technique, de mon côté je privilégie mon côté revers, je travaille beaucoup là-dessus. A l’entraînement, il faut faire des exercices avec des situations de jeu qui vont se produire en match.
Interview réalisée en collaboration avec VICTAS