Il était écrit que cette deuxième journée des championnats de France de Tennis de Table soit intense et chargée en émotion. Force est de constater que la prémonition ne s’est pas trompée. Nous vous proposons de re-découvrir cette belle journée à travers 7 moments, 7 visages et 7 vidéos.
Les surprises Marine Zanardi et Jimmy Devaux
La journée a débuté avec les magnifiques performances de Marine Zanardi et Jimmy Devaux. La première a éliminé une sérieuse prétendante au titre en la personne de Audrey Zarif. Quelques aires de jeu plus loin, Jimmy Devaux a prolongé sa belle aventure en venant à bout de Thomas Le Breton. Celui qui n’avait jamais réussi à passer les qualifications en 11 éditions à en une tentative atteint les huitièmes de finale. Le sport réserve des surprises et celle du duo Zanardi / Devaux démontre bien qu’il faut toujours s’accrocher. Des paroles de Xavier Renouvin, coach du caennais qui résonnent encore plus fort après la performance..
Adrien Mattenet et Romain Lorentz en veulent plus
Le champion de France en titre s’est assuré de monter une nouvelle fois sur le podium en s’imposant en 1/4 de finale face à un solide Antoine Hachard. Adrien Mattenet affrontera Romain Lorentz qui s’est quant à lui qualifié pour sa première 1/2 finale des championnats de France. Le caennais pourrait bien être la révélation de la compétition. Quelques minutes après sa rencontre face à Abdel Kader Salifou, il a confié qu’il n’avait pas envie de s’arrêter en si bon chemin. Adrien Mattenet est prévenu !
Stéphane Ouaiche et Laura Gasnier enflamment la Brest Arena
Stéphane Ouaiche n’est pas tombé dans le piège tendu par Alexandre Cassin. Si sa maîtrise tactique a semblé être un ton au dessus de son adversaire, le pongiste du PPC Villeneuve a bien failli sortir de son match à cause de quelques sautes de concentration. En effet, le service pioche caché de Alexandre Cassin et sanctionné tardivement par l’arbitre l’a longtemps gêné. De retour dans le match non sans afficher une pleine sérénité, il a su ensuite profiter des quelques erreurs d’Alexandre pour reprendre l’avantage et sceller le sort de la rencontre. Le champion de France 2014 s’est assuré un troisième podium consécutif en autant d’années. Une performance remarquée et remarquable !
Personne ne l’attendait à un tel niveau et pourtant Laura Gasnier s’est assurée au minima une médaille de bronze. Une rencontre de haute voltige face à Pauline Chasselin où les deux protagonistes seront passées par toutes les émotions. Une émotion d’autant plus palpable pour Laura Gasnier en zone de presse qui voit ses efforts récompensés après une absence d’un an pour cause de blessure à la hanche. Une come-back réussi grâce à l’aide du centre Universitaire de Montpellier et le soutien indéfectible de sa famille.
Emmanuel Lebesson en mode Olympique
Il n’était pas présent au complexe de la Brest Arena mais son parcours dans le tournoi de qualification olympique a tenu toute la journée en haleine le monde pongiste. Emmanuel Lebesson a décroché son billet pour les Jeux Olympique et de quelle manière ! Puissant physiquement, solide mentalement, la nouvelle recrue de la Vaillante-Angers a fait preuve d’une redoutable efficacité face à l’Ukrainien KOU Lei. Un exploit retentissant en guise d’objectif de carrière accomplie. Emmanuel Lebesson est entré officiellement dans le cercle restreint des tricolores Olympiques. Il vient tout simplement d’écrire une des plus belles pages du PING Français. Il vient d’écrire assurément la plus belle de sa carrière.
Une deuxième journée chargée en émotion
Nous vous l’annoncions en début d’article, cette deuxième et avant-dernière journée des championnats de France de Tennis de Table a été intense et rempli en émotion. Comment ne pas parler de la double défaite de Simon Gauzy en finale du tournoi de qualification Olympique ? Comment ne pas parler du point du jour entre Tristan Flore et Quentin Robinot ? Comment ne pas parler du reportage en immersion dans la cellule médicale avec Laura Pfefer ? La liste est encore longue… Et dire que tout cela recommence demain, c’est beau le PING, n’est-ce pas ?